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La réussite scolaire à l’école primaire se caractérise généralement par un écart significatif en faveur des filles, sauf dans le domaine scientifique. De nombreux facteurs explicatifs sont proposés pour tenter d’expliquer ce phénomène, sur le versant pédagogique, psychologique ou encore sociétal. Nous privilégions ici une piste « endogène », associant les contenus d’enseignement et les types de réponses construites par les élèves en résolution de problèmes en classe de CM1. La convergence des résultats statistiques et des analyses de productions d’élèves, sur un échantillon de près de 2 000 élèves, à partir de la passation de deux tests en cours d’année scolaire, conduit à observer, en filigrane, de meilleurs résultats et procédures de résolution chez les filles. Ce résultat, a priori inattendu, semble corroborer l’hypothèse que les filles seraient, quelque soit le domaine d’apprentissage, plus efficaces dans l’appréhension d’un exercice difficile. De plus, leurs progressions d’un test à l’autre montrent qu’elles ne sont pas discriminées par les pratiques pédagogiques mises en œuvre en mathématiques.<br>Academic achievement in primary schools usually confirm the supremacy of girls, except in scientific areas. Most results highlight the influence of the social context, the teaching methods or the psychological parameters. From the “internal” point of view, especially the analysis of the influence of academic factors, the items in mathematics and the nature of pupils answers potentially contribute to the explanation of gender performance in primary schools. According to the results of two standardized examinations on a sample of 2000 pupils, the qualitative approach reveal best scores and procedures among girls. This could lead to the conclusion that the fact of facing of difficulties in mathematics allow girls to make better progressions than boys. In addition, these progressions suggest a non gender discriminated impact of teaching methods. |
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