Description:
frCet article a pour objectif de montrer que le concept de correction n’est pas pertinent en didactique des langues. Les théories soulignent que l’acquisition d’une L2 est conditionnée par différents phénomènes que certains regroupent sous le concept de nativisation. Cette nativisation explique les écarts entre ce que l’apprenant produit et les productions conformes à des normes que l’on attend de lui et impose un travail cognitif et un entraînement pour réduire ces écarts. Le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL) permet de classer les apprenants positivement en fonction de leur degré de conformité aux normes et modifie les pratiques évaluatives. L’article montre que des formes de travail plus efficaces que la reprise immédiate des productions non-conformes peuvent être proposées préemptivement ou réactivement et favorisent la structuration de la L2.<br>The objective of the article is to show that correction is an inconvenient construct in language teaching research. Theory shows that second language acquisition is conditioned by various phenomena that some researchers reorganise under the concept of nativisation. Nativisation explains the gaps between the learner’s output and the norms that s/he is expected to follow and justifies cognitive work and practice to reduce these gaps. The Common European Framework of Reference for Languages (CEFRL) makes it possible to classify learners according to how they conform to the norms and changes the way evaluation is carried out. The article shows that more effective practices than immediate negative feedback can be suggested to the learner pre-emptively or reactively and that L2 restructuration benefits from these practices.